Je ne suis pas artiste - je fais juste mes petits traficotages dans mon coin; ni penseur, je fais juste... ...ok, ok...
Donald Jurney avait fait une citation sur son blog - il y a un moment, tiens, je l'ai retrouvé :
"For me, it's all spelled out by this quote from Albert Camus:
"A man's work is nothing but this slow trek to rediscover, through the
detours of art, those two or three great and simple images in whose
presence his heart first opened." "
- tiens, c'est du Camus!!! Ce qu'il dit (gosso modo), c'est qu'un/e artiste essaie de retrouver ce qui l'a touché/branché en premier lieu
- pour le peintre - les images qui l'ont "éveillé".
Moi (comme j'ai dit maintes fois), je sais très bien que sont ces images -
2 de Michel de Gallard (grandes maisons, petites maisons) (vert et gris et orange)
2 de Colin Paynton (arbre, mare dans un bois au coucher de soleil) (tout orange)
1 de JoLoMo (cottage sur le côte ouest de l'écosse avec lune qui monte) (me souviens pas très bien des couleurs)
(d'ailleurs, c'est à cause de ce type de poésie là que, justment, j'aime Donald Jurney et .. et ... et ...)
J'ai des cartes postales de 1 sur 2 de M de Gallard et de 1 sur 2 de Paynton - mais les autres je ne retrouve pas - même sur internet!!! - passés, sans doute, dans des collections privées...
Alors, évidement, vue que je fais des voitures chromées à l’aérographe ;), ce n'est pas ces images là que j'essaie de "retrouver" de façon littérale ;D - c'est l'émotion/les possibilités, etc. que je cherche...
Quand on était enfant, on avait le droit (et oui, les étés étaient qu'une série de jours ensoleillés de bonheur et etc. ;D ) de s'aventurer à travers champs, explorer etc. tous qu'on voulait! (= Paynton) Quand j'étais étudiant (en écosse = JoLoMo) , les posters de M de Gallard répresentaient pour moi un pays mystérieux rêvé (la France - quoique une France imaginée!)
- ces paysages ne sont pas des fenêtres sur le monde, des tranches de réalité - ce sont des ouvertures sur l'imaginaire
( là je fais un tableau d'un étang derrière Montpellier - dans ce tableau on peut se promener - sur 2, 3 jours - ne flânant, en pêchant, en peignant - on ne sait pas ce qu'on va découvrir - il n'y plus de travail ni contrainte - c'est un autre monde imaginaire, une liberté, une vie idéale - c'est un échappatoire (c'est le bon mot?!??) - c'est de le "escapism" ( éviter les dures réalités (d'une façon irresponsable?)) pur et dur.)
A l'école primaire (toutes les classes dans le hall d'un manoir!!!- la chance!), quand j'avais quitté la classe pour écouter l'institrice lire le Hobbit à l'autre classe, quand au collège on voulait rester après l'école dessiner des scènes du Seigneur des Anneaux.... ...comme j'ai déjà dit (aussi) ça ne m’intéressè plus beaucoup - mais chapeau très, très, très bas à Peter Jackson pour son imaginaire - c'est du grand art quand même - et j'ai l'idée que si Rembrandt, etc. etc. étaient vivants aujourd'hui (et justement je suis en train de dire qu'il le sont), il(s) feraient dans le cinéma ou le informatique ou peut être même sur papier/toile..
J'avais perdu le fil là, au départ mon idée n'était pas que les tableaux soient une ouverture sur un monde imaginaire , mais sur un passé recyclé dans un futur heureux (bruit de Giscard). Arrivé à Toulon en 83, j'avais scotché le grande feuille de papier aquarelle carrément sur le carrelage (par terre donc!), et je pensais qu'un jour j'aurai une super grand appart/grande maison - et qu'est ce que j'aimerais mettre dans le living? - de préférence fait par moi? Attends, ce n'est pas un rêve ça, je l'ai fait, umm, je n'ai pas retrouve le fil :) :) :)
Note à moi-même :
- mettre le truc de Paynton, mettre les photos des tableaux au mur à Marseille...
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